Football : CAN cacophonique

Chronique Spéciale Marocaine - Pas de CAN 2019: Cameroun choqué !

Par David William, Directeur des rédactions


Chronique Spéciale Marocaine - Football : CAN cacophonique

C’est une gifle dont les autorités camerounaises et les fans du football de ce pays ne se relèveront pas de sitôt. Après le choc du retrait au Cameroun de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 par la Confédération africaine de football (CAF), au pays de Paul Biya, l’heure est à la colère, mêlée à un profond sentiment d’humiliation.

Entre ceux qui fustigent la décision «injuste» de la CAF et d’autres qui dénoncent l’incompétence et le laxisme des autorités qui étaient en charge d’organiser cette CAN, le pays semble divisé. D’autant que la décision de l’instance continentale du football est motivée par le retard pris dans la réalisation des infrastructures.

Et donc à six mois de cette compétition continentale, c’est le rêve de tout un pays qui s’envole. Un pays qui a dû émettre un emprunt obligataire de 200 milliards de FCFA (un peu plus de 3 Mds de DH) pour faire face aux dépenses inhérentes à l’organisation de cette CAN. Un pays qui, surtout, n’est pas sûr d’y participer.  Actuellement deuxième du Groupe B, il a encore son destin entre ses mains, mais sa qualification aux phases finales se jouera lors de son dernier match face aux Comores.

Petit lot de consolation, s’il en est : la CAF suggère que le Cameroun termine les chantiers en cours pour organiser la CAN 2021. Sauf que celle-ci est déjà attribuée à la Côte d’Ivoire.

En attendant de dénouer ce problème, reste maintenant à désigner le pays qui va accueillir ce tournoi en juin prochain. Avec ce nouveau format de 24 équipes, peu de pays africains disposent des infrastructures pour organiser cette compétition en si peu de temps. Et parmi les candidats les plus sérieux, il y a l’Afrique du Sud et bien sûr le Maroc.

Chronique Spéciale Marocaine - Pas de CAN 2019: Cameroun choqué !

Mais le Royaume ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat. Candidat malheureux à cinq reprises à l’organisation de la Coupe du monde, il a pourtant une belle occasion de prouver sa capacité à accueillir des manifestations sportives internationales. C’est surtout une belle manière de donner un coup fouet au football national, dans le sillage du sacre du Raja de Casablanca à la Coupe de la CAF.  ■

 

 

L’Actu en continu

Hors-séries & Spéciaux