Sur la période, les exportations américaines à destination du Royaume ont atteint 446,7 millions de dollars, tandis que les importations en provenance du Maroc se sont limitées à 154,6 millions de dollars, confirmant un déséquilibre en faveur de l’économie américaine.

Cette configuration s’inscrit dans une tendance plus large observée sur les neuf premiers mois de l’année 2025. Les flux cumulés font ressortir des exportations américaines vers le Maroc de 4,25 milliards de dollars, contre 1,39 milliard de dollars d’importations, soit un solde positif de 2,86 milliards de dollars au profit des États-Unis. Les services statistiques américains relèvent ainsi «un excédent persistant des échanges de biens avec le Maroc», sur la base des données douanières retraitées et ajustées des variations saisonnières.

À l’échelle du commerce extérieur américain, les volumes échangés avec le Maroc demeurent toutefois modestes. Le Royaume figure parmi les partenaires africains avec lesquels les États-Unis enregistrent un solde excédentaire, mais loin derrière les grands pôles commerciaux mondiaux. En septembre, les excédents les plus élevés ont été constatés avec la Suisse, tandis que les déficits les plus marqués concernaient l’Irlande et le Mexique, dans un contexte où le déficit global américain des échanges de biens et services s’est établi à 52,8 milliards de dollars.

Ces données replacent les relations commerciales maroco-américaines dans une dynamique caractérisée par des flux encore contenus et un rapport d’échanges structurellement favorable aux États-Unis, tel qu’il ressort strictement des statistiques officielles fédérales.