Au Salon de l’épargne, Tarik Amiar et Jérôme Boumengel, associés-gérants du cabinet African Financial Investment, ont rappelé que le plus important n’est pas de «trouver le bon titre», mais de bien répartir son épargne entre actions et obligations.
Dans un contexte où le MASI a touché près de +37% avant de corriger d’environ 10%, les intervenants posent la question clé : comment construire un portefeuille à la fois résilient et performant ? AFI, active en gestion sous mandat, recherche et formation, résume la performance de long terme en trois leviers : rendement des actifs, réinvestissement des revenus et effet de capitalisation.
Les deux fondateurs détaillent ensuite les profils prudents, équilibré et dynamique, selon la tolérance au risque et l’horizon d’investissement. À partir d’indicateurs maison de force relative entre actions et obligations souveraines, ils montrent que l’allocation stratégique explique l’essentiel de la performance sur 5 à 15 ans, quand le stock picking ne fait qu’affiner le résultat.
Tactiquement, la consolidation actuelle est jugée «saine». Les deux gérants restent positifs sur les actions marocaines, tout en appelant les particuliers à définir un profil clair, à accepter la volatilité… et à consacrer plus de temps à leur allocation qu’aux rumeurs de marché.