L'inflation sous-jacente, corrigée des prix volatils de l'énergie et de l'alimentation et qui fait référence pour les experts, a quant à elle reculé à 2,4% sur un an, après 2,6% en février, soit une baisse plus prononcée que prévu, indique l'office.

Le ralentissement de l'inflation en mars est causé notamment par l'accalmie des prix dans les services, qui ont progressé de 3,4% sur un an, après 3,7% en février, ainsi qu’à la baisse des tarifs de l'énergie (-0,7%, après 0,2% le mois précédent).

À l'inverse, les prix alimentaires ont progressé plus vite en mars à 2,9% ( 0,2 point par rapport à février), alors que l'inflation est restée stable pour les biens industriels, à 0,6% sur un an.

La hausse des prix a nettement reculé dans la zone euro depuis le record de 10,6% sur un an atteint en octobre 2022, dans le contexte d'une flambée des tarifs de l'énergie en raison du conflit russo-ukrainien.

Confiante dans le reflux de l'inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux à six reprises depuis juin 2024, après les avoir relevés drastiquement pendant deux ans pour combattre l'envolée des prix.

Toutefois, les tensions commerciales liées aux droits de douane décidés par l’administration américaine risquent de faire remonter l'inflation des deux côtés de l'Atlantique, tout en freinant la croissance économique, affirment les analystes.